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Création : 04/05/2006 à 13:59 Mise à jour : 19/12/2011 à 12:51

Gaullisme social, souverainisme, patriotisme

Bienvenue. Ce blog a pour objectif de présenter ma vision de l'actualité et de la politique en général; c'est une vision strictement personnelle, et je ne prétend donc ni à l'objectivité ni à l'exhaustivité.

Je suis globalement plutôt conservateur, dans le sens ou je souhaite "garder ce qui est bon, et changer le reste". Je suis donc plutôt de centre-droit (quoique... droite, gauche, je ne m'y retrouve guère...), tout en étant très éloigné de l'UMP et du NC, qui ont trahi l'héritage gaulliste selon moi.

Je lutte contre le communautarisme, l'ultra-libéralisme, le mondialisme, l'impérialisme et le "droit d'ingérence", je suis républicain et attaché à la souveraineté de chaque peuple avant tout.

Ouverture de ma plateforme over-blog

Pour des raisons diverses et variées, je me suis rendu compte que la plateforme "skyblog" n'était plus la meilleure pour partager mes articles. Si je compte continuer à poster des articles sur ce blog, que je mène depuis près de cinq ans, vous pouvez désormais aussi me retrouver sur over-blog, à l'adresse suivante:
 
http://nations-libres.over-blog.com/
 
 
Ouverture de ma plateforme over-blog
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#Posté le samedi 12 février 2011 16:39

Tout reste à faire en Tunisie!

Le glorieux soulèvement du peuple tunisien apporte aujourd'hui fierté et admiration à la nation française, fière de voir légitimée de nouveau l'idée révolutionnaire qu'elle inventa, admirative devant les Tunisiens capables de se battre avec fougue pour cet idéal, à l'heure où les peuples européens semblent l'avoir oublié. Là où quelques groupes médiatiques et financiers suffisent à protéger le despotisme européïste de la colère populaire, les milices armées de Ben Ali n'ont pu triompher d'un peuple déterminé à renverser la dictature qui le tenait sous son joug. L'oeuvre accomplie est admirable. Las! trop souvent les peuples, se reposant sur des lauriers chèrement acquis, se réjouissent trop vite. Et pourtant! Les Tunisiens n'ont encore rien fait; seule une réussite réelle, profonde, durable, de la Révolution pourra renforcer les peuples du monde entier dans l'admiration qu'ils leurs portent. Tout reste à faire en Tunisie!
Il a d'ailleurs été reproché à la France son soutien à Ben Ali. La critique n'est pas infondée, mais l'on est trop sévère avec une diplomatie française et européenne finalement très rationnelle. Même si son coeur battait pour eux, la France n'avait pas à prendre parti pour les révolutionnaires tant qu'ils ne s'emparaient pas du pouvoir. D'abord, sur une question de principes, la Tunisie n'est plus un protectorat. La France n'a donc pas à se méler de ses affaires intérieures. Sur une question pratique, un tel soutien aurait délégitimé la révolution, la faisant passer pour une opération de l'étranger.
Là où la France a pêché, c'est en ne mettant pas Ben Ali en garde contre les réactions que sa politique susciterait; le comble du ridicule étant atteint lorsque Michèlle Aliot-Marie proposa, sans honte, l'envoi de nos forces de sécurité en Tunisie -comment des CRS incapables de stopper quelques groupes de gamins braillards auraient-ils pu arrêter une révolution populaire?
La France n'avait pas à prendre parti pour les révolutionnaires, mais pas pour Ben Ali non plus. Une attitude de réserve, en retrait, aurait été la plus intelligente. Par ailleurs, cette non-ingérence a sûrement choqué, quand on sait que notre pays se pique de faire la leçon à l'Iran ou la Côte d'Ivoire. La France a donc agi maladroitement, mais on ne pouvait pas raisonnablement lui demander de prendre parti dans un conflit purement civil.

C'est donc sans soutien, sans aide d'aucune nation étrangère (du moins en apparences), que le peuple tunisien s'est libéré. Il se trouve donc seul face à son avenir, et porte la lourde responsabilité de tracer son destin. Car, ne nous y trompons pas, le départ de Ben Ali ne pèse rien à côté des dangers qui menacent aujourd'hui la nation tunisienne et son futur.


Le premier risque, évidemment, est que cette révolution se transforme en révolte de palais, et que Ben Ali soit juste remplacé par un autre oligarque, aussi corrompu, aussi autoritaire, aussi ignorant des réalités du peuple, et sûrement plus mauvais en économie (un domaine où le bilan de l'ex-président reste admirable). Bien des membres du gouvernement de Ben Ali sont restés en place, et certains pourraient être tentés de soutenir cette issue (ou même un retour du Président déchu?); les deux premières années seraient pleines de promesses démagogiques et d'apaisement de façade, avant de revenir au régime antérieur.


La menace islamiste, quant à elle, a été largement instrumentalisée. Mais cela ne veut pas dire qu'elle n'existe pas. Il y a probablement beaucoup de fantasmes qui circulent sur ces groupes, que la Tunisie, de loin la nation la plus progressiste, cultivée et sécularisée du monde arabe, n'acceptera pas. Mais n'oublions pasque l'Iran de 1978 était tout aussi progressiste, et qu'un petit groupe politique peut toujours tenter de récupérer les fruits d'une révolution. Menace donc possible, mais très improbable.



Plus dangereuse pourrait être l'alliance des "islamistes modérés", ou démocrates-musulmans, et du centre-gauche libéral. Les islamistes tunisiens sont probablement les moins intégristes du monde arabe, assez proches de l'AKP turc. Ils ne sont donc pas un danger pour la démocratie ou les minorités. Mais, en tant que religieux, comme l'AKP, comme les démocrates-chrétiens d'Europe, ils rejettent l'étatisme autoritaire et le nationalisme. Or, ces deux facteurs sont indispensable pour stabiliser une jeune démocratie.




La Tunisie doit éviter le piège d'une libéralisation trop rapide, qui serait sûrement calamiteuse pour la stabilité et l'économie du pays. On peut ici faire confiance à l'armée qui, après avoir soutenu la Révolution, saura très certainement veiller à éviter cette dérive. Mais quel régime serait capable de concrétiser cela politiquement?
L'idéal serait l'émergence d'un "homme providentiel", qui, soit par un autoritarisme populaire de type bonapartiste, soit par un pouvoir présidentiel fort, saurait conserver les acquis de la Révolution, satisfaire les classes populaires, et préserver l'intégrité de la nation. On peut aussi imaginer la naissance d'une démocratie parlementaire fortement contrôlée par l'armée et la justice, assez proche du parlementarisme turc.

Que le nouveau pouvoir soit démocratique ou non, qu'il procède d'un homme providentiel ou d'une assemblée, il devra être au plus proche du peuple, et savoir combiner habilement aide sociale et relance économique, autoritarisme et liberté d'expression, nationalisme et relance de la diplomatie. Il faudra se méfier d'une démocratisation et d'une libéralisation excessive. En clair, choisir un De Gaulle plutôt qu'une IVème République, un Poutine plutôt qu'un Elstine.


La tâche sera rude, et les choix sont limités. Si elle débouche sur un régime similaire au précédent, la Révolution aura été un échec; et elle aura même été contre-productive si elle donne le pouvoir à pire que Ben Ali. Voilà pourquoi les réjouissances de la jeunesse tunisienne semblaient fortement prématurées. Toute révolution, pour être gagnée, nécessite de la bravoure, et les révolutionnaires qui ont affronté les milices de Ben Ali en ont fait preuve; mais elle nécessite aussi du discernement. Soyons optimistes et gageons que les élites, l'armée et le peuple tunisiens, sauront faire preuve de cette sagesse qui leur permettra d'assurer la vraie réussite de leur Révolution.
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#Posté le mercredi 19 janvier 2011 12:04

Sommes-nous tous des Palestiniens?


S'il y a bien un dossier qui divise terriblement les patriotes français, c'est celui du conflit israélo-palestinien. Le tout récent acte de piraterie commis par Israel sur une flottille de soutien à Gaza a montré l'ampleur de cette division. Entre les occidentalistes qui voient en Israel une tête de pont en Orient, les gaullistes plus traditionalistes (dont votre serviteur) proches des nationalistes arabes, ceux qui s'en moquent, ou ceux qui voient là une guerre inter-sémite sans interêt pour la France, pratiquement toutes les positions se retrouvent. Pour ma part, je suis tellement intervenu sur ce sujet que je ne pouvais pas esquiver cet article.
Certes, l'IHH (l'association turque à la tête de cette flottille), proche des miliciens tchétchènes et bosniaques (et donc de la CIA), est loin d'être irréprochable. Certes l'indignation actuelle pour les Palestiniens semble aussi sur-jouée que celles pour la Birmanie, le Tibet, l'Iran, etc. qui ressortent régulièrement pour disparaitre aussi vite. Certes il y a parmi les "pro-palestinien" des gens qui ne sont motivés que par la détestation du Juif, et qui profitent de cette cause pour faire passer des idées condamnables. Certes les "pacifistes" sur les bateaux n'étaient pas tous aussi calmes qu'ils l'ont dit, et certains ont pu faire preuve de violence (des soldats israéliens ont ainsi été sauvés du lynchage par d'autres militants palestiniens).
Tout cela n'empêche pas que la France aurait du réagir bien plus fermement à l'agression de cette flottille. Parce que ce conflit la concerne bien plus qu'elle ne le croit, et qu'elle a une formidable carte à y jouer.


Tout d'abord, la France, qui a presque inventé l'Etat-nation et le nationalisme, ne peut que se sentir solidaire d'une nation palestinienne qui ne défend, dans le fond, que sa souveraineté. On pourrait arguer qu'Israel fait de même. A cette différence près que les Israéliens, venus d'Europe, du Maroc, de l'Ouganda, de Russie, ont immigré sur cette terre, et auraient logiquement du s'y assimiler. Les Arabes s'y trouvaient depuis plusieurs siècles, et peuvent donc revendiquer la légitimité du sol.
D'autre part, Israel empoisonne la vie de nos compatriotes de confession juive. Je ne parle pas ici des communautaristes convaincus, persuadés que leur religion doit les pousser à faire allégeance à un Etat étranger. Je parle de ces milliers de Juifs français, souvent patriotes, qui parfois nous ont donné de grands personnages, et qui sont aujourd'hui pris en otage, aussi bien par les amis que par les ennemis d'Israel. Ils ne soutiennent pas Israel? Ils sont des traitres, des "Juifs honteux". Ils n'ont pas d'avis? Ils sont, alors, des sionistes cachés. Alors il est toujours bon de le dire et le redire: les Français juifs n'ont rien à voir avec Israel... et se porteraient sûrement bien mieux sans l'existence de cet Etat, du moins sous sa forme actuelle.
Enfin, où sont les interêts diplomatiques de la France? En soutenant Israel, elle apparait à juste titre comme un larbin, ce qui lui vaut le mépris des Israéliens et la détestation des Arabes. En soutenant ces derniers, elle gagnerait l'admiration, non seulement du monde arabo-musulman, mais également de bien des pays non-alignés, comme l'Inde, la Chine, le Brésil, Cuba, etc. Accessoirement, il lui serait bien plus facile d'assimiler une population immigrée qui a parfois du mal à se reconnaitre dans une France si pro-israélienne, et aurait été bien plus assimilable dans la France des non-alignés du Général de Gaulle.
L'intérêt de la France, de ses citoyens (juifs, musulmans, et autres...) et de sa diplomatie, est donc clairement dans le soutien aux nationalistes palestiniens.

Ceci étant dit, la question qui se pose est: comment? Après tout, n'importe qui peut se dire soutien des Palestiniens. C'est cool, fun, et ça n'engage à rien. Comment la France pourrait-elle concrètement matérialiser cet engagement?
Il y a bien des occasions que la France a manqué: la France pouvait voter pour le rapport Goldstone, au lieu de s'abstenir piteusement. La France pouvait voter pour l'ouverture d'une enquête internationale. Si elle n'est pas allé jusqu'à imiter les USA qui ont voté contre (si, si, vous savez, le pays du Prix Nobel de la Paix), elle n'a pas eu le courage de voter pour non plus. La France pouvait également prendre des sanctions contre Israel, une mesure annoncée par la Turquie, et peut-être même certains pays de l'UE (une UE aussi inutile que d'habitude au passage).
Il faudra bien un jour aussi se poser la question des relations avec le Hamas. Ce groupe islamiste est certes loin des nationalistes arabes traditionnellement soutenus par la France. Par sa guerre avec le Fatah, par les attentats de certains de ses membres, il fait parfois le jeu d'Israel, et inversement d'ailleurs: chaque bombardement de Tsahal assure la réélection du Hamas. Tous deux survivent l'un grâce à l'autre, et ce n'est pas un hasard si Israel a soutenu la création du Hamas dans le temps, pensant court-circuiter l'OLP d'Arafat. Pour autant, à partir du moment ou ce mouvement est élu démocratiquement, il représente la population palestinienne, à Gaza tout au moins. L'attitude des pays occidentaux, qui refusent de discuter avec, est donc stupide. Et la France aurait tout à gagner à ouvrir des discussions avec les membres les plus pragmatiques du Hamas.
Dernier point qui ne doit pas être négligé: une telle politique ne pourrait être accompagné que d'un très net refus de tout racisme envers les Français de confession juive. La propagande israélienne a beau jeu d'assimiler anti-sionisme et antisémitisme. La France devrait pouvoir lui démontrer le contraire. La France devrait pouvoir condamner cet Etat et garnatir pour autant l'intégrité de ses citoyens juifs. Que nous apprécions d'ailleurs trop pour accepter qu'une nation étrangère prétende les représenter et les faire venir sur son sol.


Il y aurait tant et tant à dire sur ce sujet, que je me rends bien compte que mon article peut apparaitre incomplet et désordonné. Il n'est qu'un ensemble de réflexions que l'affaire de la flottille m'a inspiré, notamment sur la politique que la France devrait adopter désormais à l'égard de ce conflit, pour honorer son rôle de grande puissance.
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#Posté le vendredi 04 juin 2010 17:19

Modifié le vendredi 04 juin 2010 17:55

La LICRA porte plainte contre Zemmour: la revanche du Juif d'affirmation contre le Juif d'assimilation?

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C'est à la volonté de son président, Alain Jakubowicz, que la LICRA a décidé de porter plainte contre Eric Zemmour. Ce dernier avait commis le crime de lèse-majesté de dire ce que les policiers avaient intégré depuis longtemps, à savoir que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes (précisant par la suite que les principales victimes en étaient donc... la majorité innocente de noirs et d'arabes, qui se voyaient stigmatisés par ces agissements). Curieusement, de toutes les associations "anti-racistes", la seule à avoir porté plainte est la LICRA, qu'on savait jusque là plus pré-occupée par la lutte contre l'antisémitisme, que les autres racismes. Officiellement, il s'agit d'effectuer un "rééquilibrage"; officieusement, on peut se demander si Zemmour ne paie pas le prix de ses récentes critiques contre le communautarisme juif.



Pour bien comprendre l'affaire, il faut regarder ce qu'est la LICRA. Originellement LICA (Ligue Internationale Contre l'Antisémitisme), elle s'est vue après la guerre rajouter le "R" de Racisme. Cette ambiguïté originelle a perduré depuis lors.
Son président, Alain Jakubowicz, a commencé sa carrière comme adjoint de Michel Noir, maire RPR de Lyon, qui finira condamné pour recel et abus de biens sociaux. De procès en procès, Maître Jakubowicz se retrouve confronté à Dieudonné, à qui il demande son adresse, ajoutant: "on sait où sont tes enfants. On va bien rigoler!"
Les membres d'honneur de la LICRA sont à l'image de leur président. Parmi eux, l'on dénombre, en vrac:
Alain Finkielkraut, auteur de la fameuse phrase sur l'équipe de football "black-black-black", soutien inconditionnel des Etats-Unis d'Amérique et d'Israel, qui s'est récemment fait l'avocat de Polanski, estimant pratiquement que sa victime avait mérité son viol.
Bernard Kouchner, qui "cherchait les blancs" au milieu de cette même équipe de foot, plus connu pour son soutien à la guerre en Irak en 2003 et sa volonté toute martiale d'en découdre avec l'Iran.
Bernard Henri-Levy, spécialiste des armées, capable de déterminer si le soldat face à lui est bosniaque, géorgien ou israélien (il sera alors jeune, souriant et soucieux d'épargner toute vie), ou bien russe, serbe ou libanais (il ressemblera dans ce cas à un nazi).
Elie Wiesel, partisan de la guerre en Irak ayant contribué à répandre le mythe des armes de destruction massives de Saddam Hussein.
La LICRA elle-même, depuis sa création, a dérivé, d'un but initial plutôt noble (la lutte contre l'antisémitisme) , à la défense acharnée de l'Etat d'Israel, poursuivant impitoyablement ceux qui critiquaient sa politique, y compris sous Sharon. En 2002, elle entame un procès contre Daniel Mermet, journaliste accusé d'avoir laissé parler à l'antenne des anditeurs trop anti-israéliens. En 2003, elle attaque Tariq Ramadan, accusé d'avoir critiqué le soutien sans faille de certains intellectuels à Israel. En 2008, c'est contre Siné qu'elle mène l'assaut, mais comme contre Mermet, elle sera déboutée. Elle est également une des grands adversaires de Dieudonné, qu'elle traine régulièrement en justice, et dont le Président a, on le rappelle, menacé les enfants.

Lorsqu'on a tous ces éléments en tête, il parait soudain évident que la LICRA se moque totalement des propos de Zemmour sur les noirs et les arabes. Ses membres d'honneurs en ont tenu des bien pires, et c'est jusque là la lutte contre l'antisémitisme, voire l'anti-sionisme, qui la préoccupait. Alors?

Une hypothèse apparait bien plus probable: Zemmour est attaqué par la LICRA parce que, depuis quelques semaines, il s'est fait bien plus offensif sur le communautarisme juif, qui concerne de près cette association. En février, chez Ruquier, il démonte successivement Bernard-Henri Levy (membre d'honneur de la LICRA) et Yann Moix, dénonçant leur concept de "Juif d'affirmation", communautaire, à qui il oppose le Juif assimilé, francisé, dont il est un parfait exemple. Peu après sort son livre, "Mélancolie Française", dans lequel il traite longuement l'histoire de la LICA, dont il accuse de nombreux membres d'être devenir d'ardents collaborateurs de Vichy. Il y traite également du cas Kouchner (autre membre d'honneur de la LICRA), passé du trotskysme soixante-huitard au néo-conservatisme américain. Interrogé à propos du communautarisme, il estime que le communautarisme juif est à la base de tous les autres, et qu'une kippa à l'école est "aussi choquante qu'un voile ou qu'une burqa".
Et c'est là que le bât blesse pour la LICRA. Outre qu'elle et ses membres ont été plusieurs fois mis en cause par Zemmour, il devient inadmissible de voir quelqu'un dénoncer le communautarisme juif - même, et surtout, s'il est lui-même juif. Lorsque Zemmour tient ses propos sur les trafiquants, la LICRA publie tout d'abord un communiqué où elle estime que "le journaliste devrait se souvenir de cette époque pas si lointaine d'avant-guerre où, dans notre pays, pour les tenants de cette rhétorique il ne faisait pas bon de s'appeler... Zemmour". C'est le début de la logique communautaire: le journaliste n'est plus jugé comme citoyen, mais comme Juif. Qu'importe, Zemmour récidive sur France O, ajoutant (deuxième sacrilège) qu'il y a effectivement beaucoup de Juifs chez les journalistes. Pour la LICRA, c'en est trop. La plainte était désormais inévitable.


Il y a dans notre pays de nombreux musulmans et juifs, totalement Français, et attachés à notre communauté nationale. Il y a aussi des extrémistes, communautaristes, prétendant représenter, qui les musulmans, qui les juifs, et divisant la société.
Lorsqu'un musulman républicain est attaqué par des groupes islamistes, l'ensemble de nos dirigeants hurlent au scandale et s'en font les avocats. Il serait bon que lorsqu'un juif républicain est attaqué par des groupes sionistes, comme Eric Zemmour l'est par la LICRA, on assiste à la même réaction de solidarité. Ou alors il faudra croire que pour nos dirigeants, la lutte contre le communautarisme est à géométrie variable.

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#Posté le mardi 16 mars 2010 15:18

Modifié le mardi 16 mars 2010 16:03

Transport en Île de France; quelles solutions concrètes pour les améliorer?


Si je suis candidat sur les listes de Debout La République, c'est en grande partie parce que la campagne de Nicolas Dupont-Aignan est axée sur un des plus gros problèmes de l'Île-de-France, à savoir les transports. Notre région connait trois gros problèmes de transports. D'abord, il y en a peu qui relient les banlieues entre elles. Une amie de Pavillon-Sous-Bois (93) étudiante à Créteil (94) devait ainsi passer par le coeur de Paris pour se rendre dans une banlieue pourtant voisine! Ensuite, ces transports rencontrent de nombreux problèmes: les grèves et les pannes dues au mauvais état du réseau n'en sont que les principaux. Enfin, pour ceux qui seraient tentés de prendre la voiture, la situation est pire encore: les embouteillages sont récurrents sur les autoroutes, et circuler dans Paris est devenu un enfer.

Les principaux candidats en Île-de-France ne proposent rien de crédible pour résoudre ces nombreux problèmes. Le PS y est au pouvoir depuis 11 ans, et n'a jamais rien fait pour améliorer la situation. Récemment, la ministre UMP Chantal Jouanno, et le Vert Daniel Cohn-Bendit, ont fait l'hallucinante proposition de faire payer aux automobilistes l'entrée dans Paris, ce qui ne ferait que "ghettoïser" encore plus les banlieues.
Il faut aussi laisser de côté les projets pharaoniques. Et je pense ici au programme de l'UMP, centré sur le "Grand Paris". Ce programme peut certes paraitre séduisant, il est impressionant, ambitieux, mais concrètement, quels seront ses résultats? Une nouvelle ligne de métro, dans un lieu où elle n'est guère nécessaire; la couverture d'une allée à Neuilly, qui coûtera les yeux de la tête; et tout cela pour quand? Plus de 20 ans!

Face à cela, des projets beaucoup plus modestes, mais aux résultats concrets et immédiats, sont préférables. Ils sont centrés autour de trois grands axes: réparer les réseaux existant, faciliter les déplacements en voiture, rapprocher les gens de leurs lieux de travail.


- La suppression des zones pour le Pass Navigo et son passage à 50 euros: il existe aujourd'hui une terrible injustice, qui veut les franciliens les plus éloignés de Paris soient à la fois les plus mal desservis par les transports et ceux qui les payent le plus cher. Un habitant de zone 5 paie des tickets où un Pass hors de prix pour un train venant toutes les heures, quant un Parisien paie une somme bien plus modique pour une infinité de métros et de bus. Debout La République propose la suppression de ce système de zones injuste. Evidemment, une telle mesure ne donnera plus aucune excuse pour la fraude, contre laquelle il faudra se montrer bien plus ferme.

- Le triplement des lignes de bus: les banlieues de la grande et moyenne couronne (je pense à notre département, la Seine-St-Denis), sont assez mal desservies par les bus. Ces derniers, surtout, suivent tous les mêmes itinéraires, et ne relient pas assez les banlieues entre elles. Debout la République propose de tripler le nombre de ligne de bus, notamment aux endroits où leur absence se fait le plus ressentir.

- La réparation des lignes de RER: avec seulement 10% du budget du "Grand Paris", il est possible tout simplement de réparer toutes les lignes de RER d'Île-de-France. C'est une mesure qui s'impose depuis bien longtemps, étant donné le nombre de retards et perturbations que la vieillesse de ces voies entraine. Si nous, les utilisateurs du RER E, ne connaissons guère ce problème, les usagers de la ligne B, plus au nord, sauront en parler!

- L'amélioration du trafic routier: depuis des années, le PS et les Verts, pour des raisons idéologiques avant tout, mènent la lutte contre les voitures, en refusant notamment la construction de nouvelles routes. Cette politique entraine de nombreux embouteillages (et donc, suprême paradoxe, plus de pollution), et rend la vie des banlieusards, dont beaucoup doivent quotidiennement utiliser la voiture, particulièrement rude. Notre liste propose donc le déblocage de nouvelles voies routières, qui dégageront ainsi la circulation, et permettront de lutter contre l'enfer des embouteillages et de leur pollution.

- L'installation de parkings dans toutes les gares: si l'on veut que les gens utilisent plus les transports en commun, il faut leur donner les moyens de se garer à proximité! Debout La République propose l'installation d'un parking (si possible gratuit) à proximité de toutes les gares d'Île-de-France.

- Plus de sécurité dans les transports: parce que certaines lignes de RER ou de bus sont devenues intenables, en raison des actes répétés de délinquance qui s'y déroulent, notre parti propose une lutte plus efficace contre ces phénomènes, notamment par l'installation de vidéo-surveillance dans tous les transports en commun. Le but n'est évidemment pas de "fliquer" les usagers, mais de veiller à ce qu'ils puissent prendre leur bus ou leur train en toute tranquillité, sans craindre une éventuelle agression.



Voila des propositions modestes; simples; ce ne sont pas de grands projets. Mais ce sont les mesures concrètes qui permettront dans l'immédiat d'améliorer les conditions de transports des franciliens. Jean-Claude Delarue, le porte-parole de l'association FUT-SP (usagers des transports en commun et services publics), ne s'y est pas trompé. Courtisé par Valérie Pécresse, c'est notre liste qu'il a choisi de rallier, reconnaissant qu'elle était celle qui proposait les meilleures solutions pour les usagers.
Que tous ceux qui ne supportent plus les retards de train, l'absence de transports inter-banlieues, les embouteillages, réfléchissent à nos propositions, avant de voter, le 14 mars prochain.
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#Posté le samedi 20 février 2010 18:59

Modifié le lundi 22 février 2010 18:50

Besancenot et le voile: quand multiculturalistes et féministes se crêpent le chignon


Je m'attendais à voir Besancenot encensé pour avoir fait venir sur sa liste une militante voilée. Et si j'ai eu la grande surprise de le voir pratiquement unanimement désavoué, c'est sûrement que j'avais sous-estimé le poids des lobbys féministes.
Sur le fond, tout le monde a compris qu'il s'agit d'une ficelle électoraliste grossière; la posture "pour" ou "contre" le voile permet de faire parler de soi à peu de frais. Nonobstant cela, je ne m'associe pas au flot de critiques qui visent Besancenot. Quand on sait que les partis politiques présentent régulièrement, en vrac, des politiciens participant activement à la Gay Pride, des identitaires noirs ou blancs, des régionalistes, ou encore un militaire israélien (Arno Klarsfeld), je ne trouve pas le procès au communautarisme fait au NPA équitable. S'il vient de laïcistes républicains impeccables, comme Mélenchon, c'est valable. Mais j'avoue pour ma part être plus gêné par le trotskisme de cette candidate que par son voile.

Sur le voile, une légère mise au point s'impose. Je ne suis pas un grand avocat du voile. D'abord, cacher des beaux cheveux est un gâchis (avis partagé par le ministre de la culture égyptien, Farouk Hosni); cacher les formes, je veux bien, cacher les cheveux, est inutile. Ensuite, ce n'est pas une condition obligatoire pour la religion -et toutes les musulmanes que je connais sont très pieuses sans s'encombrer de voile pour autant. Enfin, c'est un signe ostentatoire de religion, et l'on sait à quel point je suis réservé dessus.
Mais enfin, si une fille éprouve le besoin de cacher ses cheveux, pourquoi l'en empêcher? Nos grand-mères avaient leurs châles, bien souvent. Tout au plus pourrait-on souhaiter que ce soit fait par un foulard au design plus "français", mais c'est du détail.

Mais tout le monde n'est pas habilité à tenir ces propos. Je ne suis pas hostile au fait de cacher les cheveux, parce que je suis conservateur, respectueux des valeurs religieuses, et pas féministe. Mais QUI a enlevé les châles de nos grand-mères, qui a guerroyé pendant des années contre la religion? Qui, si ce ne sont les trotskystes? Et c'est là que le bât blesse.
C'est qu'Olivier Besancenot a réalisé un attelage très étrange, où ses convictions trotskystes se mélangent à la piété traditionalistes. Exit la religion "opium du peuple" de Marx (Besancenot l'a-t-il seulement lu?) Exit le "ni Dieu ni Maitre!"
Inversement, cette militante voilée semble avoir les idées un peu embrouillées. Elle qui semble tenir à sa religion au point de se voiler en public, croit-elle que les trotskystes ont la moindre amitié pour le fait religieux? Que ses militants athées, pro-avortement, pro-gays, favorable à la légalisation des drogues, féministes enragés, vont accepter l'obéissance d'une femme aux règles religieuses?
Marie-Georges Buffet et Martine Aubry l'ont bien compris, elles qui, féministes de longue date, voient avec horreur une femme pieuse et traditionaliste infiltrer les révolutionnaires. Jean-Marie Le Pen, lui aussi, est cohérent: il a défendu hier le voile catholique, il défend aujourd'hui le voile islamique, au nom du respect des valeurs religieuses, et d'une certaine hostilité à la laïcité.

Mais Olivier Besancenot, lui, que défend-il? Une femme qui cache ses cheveux est-elle une intégriste religieuse hostile au progrès, comme on entendait en mai 68? Ou est-elle une candidate potentielle? Les coups médiatiques peuvent avoir leur intérêt, s'ils restent recouverts d'un vernis de crédibilité en façade. Besancenot a voulu mélanger le traditionalisme religieux paternaliste, avec le communisme révolutionnaire sans dieu ni maître. La ficelle était trop grosse. Ce qui explique qu'il soit désormais démoli par son propre camp, en renfort de la droite. Le seul à se marrer dans l'affaire étant Le Pen. Et objectivement, on peut le comprendre.
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#Posté le vendredi 05 février 2010 14:23

Affaire Georges Frêche: un emballement pas très catholique.


A titre personnel, je n'éprouve pas une grande sympathie à l'égard du socialiste Georges Frêche. Son très bon bilan régional, son mépris pour Mitterrand et sa gouaille méditerranéenne ne suffisent pas pour me séduire, tant certaines de ses positions, notamment en politique étrangère, me rebutent.
Pour autant, je n'aime pas le lynchage; or, je constate que ce n'est pas la première fois que l'on s'acharne sur Frêche, dont le caractère sanguin fait une cible facile. Petit rappel des faits.

En 2006, il traite des Harkis de sous-hommes. Gros emballement médiatique, mise à l'écart du PS, s'ensuivent. Si ses propos sont honteux, on ne peut cependant y voir du racisme. Harki, ce n'est ni une race, ni une ethnie, ni même une nationalité. Par ailleurs, les efforts faits par Frêche pour l'accueil des enfants de Harkis -oubliés par de nombreux autres politiciens - plaident contre l'hypothèse de propos racistes.
La même année, il s'interroge sur le nombre de Noirs dans l'équipe de France. Cette vision communautariste est certes critiquable... mais pas pire que celle qui estime qu'il y a trop de Blancs à l'Assemblée Nationale!

En 2009, nouvelle polémique: interrogé sur Laurent Fabius, il déclare qu'il ne voterait pas pour lui, parce qu'il a "une tronche pas catholique". "Pas catholique", c'est une expression française vieille de plusieurs siècle (à l'époque, la France était encore totalement sous la coupe de l'Église); elle signifie "pas net", "pas clair"; elle stigmatise des comportements irreligieux et malsains, comme l'adultère, la mesquinerie, la dissimulation, etc.
Chacun est donc libre d'estimer que Laurent Fabius, que ce soit au titre du sang contaminé, de ses reniements idéologiques, ou autres, n'est "pas net", donc "pas catholique".

Seulement voila: les socialistes, SOS Racisme, sans compter les inénarrables flingueurs de l'UMP y vont vu des propos antisémites (sic). La raison? Laurent Fabius serait de confession juive. La réaction la plus grotesque a été celle de Frédéric Lefebvre, qui a estimé que "la communauté juive" avait été attaquée. D'abord, en plein débat sur l'identité nationale, monsieur Lefebvre devrait savoir qu'il n'y a pas de "communautés" en France. Et de une. Ensuite, Laurent Fabius ne représente pas plus les juifs, que Sarkozy les chrétiens ou Besancenot les athées. C'est même très insultant envers nos compatriotes de confession juive de les assimiler ainsi à un politicien quelconque. Et de deux. Enfin, monsieur Lefebvre, mais aussi Martine Aubry, Vincent Peillon, Jack Lang, Eric Raoult, les responsables de SOS Racisme, devraient prendre des cours de Français. Ils y apprendraient que "pas très catholique" est une expression de notre terroir, et pas une injure antisémite. Et de trois.

Cela m'énerve d'avoir du jouer l'avocat d'une crapule comme Frêche. Mais il y a des moments où la mauvaise foi, la paranoïa et la surenchère censitaire deviennent insupportables. Le propos de Georges Frêche sur Laurent Fabius était peut-être indélicat, mais il n'était tout simplement pas antisémite.
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#Posté le jeudi 28 janvier 2010 07:05

Identité nationale: un débat gâché?


Le débat sur l'identité nationale, malgré les motifs électoralistes qui l'animent, aurait pu être passionnant. Qui pourrait croire que la nation française ne connait aucun problème d'identité? Il y avait là tant de chose à débattre, que je m'en réjouissais d'avance. Et puis, plusieurs mois après, ce débat m'énerve de plus en plus; et pire, je trouve qu'il est en train de se pourrir complètement.
Je ne fais pas partie des bien-pensants angéliques qui hurlent au racisme, voire au fascisme (le ridicule ne tue pas dit-on...) à la moindre critique d'une religion, ou au moindre propos un peu crû. Mais, après les clowneries de Nadine Morano, la phrase de Jean-Claude Gaudin sur "les musulmans" qui défilent à Marseille avec le drapeau algérien, a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. J'ai moi aussi été choqué de voir les grandes villes françaises envahies par des drapeaux étrangers (algériens, en l'occurrence). Mais c'est un problème de communautarisme, pas de religion (pour rappel, les musulmans d'origine égyptienne, par exemple, ne sont pas sorti manifester ce soit-là...)


Trois sujets essentiels auraient du être abordés dans ce débat sur l'identité nationale: l'Union Européenne, qui la menace de l'extérieur, le communautarisme qui la menace de l'intérieur, et l'immigration. Or, tous ces thèmes semblent éclipsés pour laisser la place à l'Islam, hochet jeté à la foule pour dissimuler le fait que l'on ne débat pas sur les vrais problèmes.

Un vrai débat sur l'identité nationale n'aurait pu exclure la question européenne. Rien n'a modifié plus profondément l'ossature française, sa tradition politique et sociale, que l'Union Européenne. Notre langue, le Français, est mis en danger par des directives européennes consacrant sans cesse la supériorité de l'Anglais. Notre tradition centralisatrice est remise en cause par le soutien de l'UE au régionalisme galopant. Notre modèle social d'Etat-providence est progressivement démantelé par des règles européennes qui ont fait du libre-échange un dogme. Notre politique étrangère d'indépendance nationale est elle-même attaquée, par nos partenaires européens qui ne rêvent que d'une défense européenne sous le parapluie de l'OTAN. N'y avait-il pas là matière à débattre pendant des heures et des heures?

Ce débat aurait également du se focaliser sur la question de l'immigration. Les maigres expulsions effectuées par Eric Besson sont dérisoires. La France voit entrer chaque année, que ce soit "choisi" ou "subi", des centaines de milliers d'immigrés. Cette politique d'immigration ne profite à (presque) personne. Elle permet de faire pression à la baisse sur les salaires des Français déjà présents. Elle ne profite pas aux malheureux qui arrivent et qui, au mieux sont utilisés comme main-d'oeuvre pas chère par des patrons sans scrupules, au pire finissent parqués dans des squats ou s'écrasent sur les récifs. Elle ruine enfin les pays d'Afrique, en pompant toute cette main-d'oeuvre dont ils auraient tant besoin. Elle ne profite dans le fond qu'à une poignée d'industriels fortunés qui y voient le moyen de s'enrichir sur le dos, et des immigrés, et des Français.
Cette immigration devrait évidemment être évoquée dans le débat sur l'identité nationale; le général De Gaulle l'avait dit: "on peut assimiler des individus, mais pas des peuples". Une immigration massive, sans volonté d'assimilation, sans débouché social pour les enfants d'immigrés, ne peut que déboucher sur un communautarisme particulièrement dangereux.

Le communautarisme est d'ailleurs la troisième question essentielle qui aurait due être abordée. Or, ce n'est que partiellement le cas. Un seul communautarisme est dénoncé, le communautarisme musulman. La burqa, l'endogamie des populations musulmanes, les demandes de repas halal, sont certes préoccupants. Mais c'est prendre les gens pour des idiots que de prétendre que seul l'Islam poserait ces problèmes. Il existe un communautarisme noir, un communautarisme juif, aussi actifs, et aussi dangereux. Le CRAN de Patrick Lozès (qui considère Barack Obama comme "son" président) essaie depuis des années d'imposer la discrimination positive en France -non sans un certain succès. Le CRIF de Richard Prasquier joue le rôle, et de grand inquisiteur de France, déterminant les personnalité fréquentables ou non, et d'ambassade d'Israël, engueulant régulièrement les ministres ne servant pas assez les interêts de cet Etat (et faisant monter l'antisémitisme dont sont victimes les Français de confession juive, ainsi pris en otage). Les patriotes, quant à eux, sont gangrenés par des groupes communautaristes blancs, dont les fameux "Identitaires". Et il ne se passe pas une semaine sans que des Français issus d'un autre pays (en vrac, Algérie, Serbie, Turquie, Chine, Portugal, Liban...) ne clament leur attachement à ce pays.
Face à tous ces communautarisme, le seul dénoncé est celui des musulmans. Je comprends honnêtement que ces derniers finissent par se sentir agressés. Ils sont les seuls pointés du doigt pour une attitude qui existe chez les noirs, les juifs, les blancs, et autres groupes ethnico-religieux.
Le débat sur l'identité nationale aurait donc du tenter une lutte contre tous les communautarisme, et ne pas pointer uniquement le communautarisme musulman pour laisser les autres se développer. Le deux poids deux mesures n'est pas acceptable pour des sujets aussi graves. Mais il est vrai que l'exemple ne vient pas d'en haut. Entre Rachida Dati qui prénomme sa fille "Zhora", ou Nicolas Sarkozy dont le petit-fils s'appelle "Solal", le gouvernement ne me semble pas composé d'anti-communautaristes farouches.


Voila, donc, tous les problèmes dont on aurait pu parler dans un débat sérieux sur l'identité nationale. La destruction du modèle français par l'Union Européenne. Une immigration massive empêchant toute assimilation, et mettant en danger tant l'identité française que les immigrés eux-même. Un communautarisme galopant, pratiqué par toutes les couches, toutes les religions, de la société française. Au lieu de débattre de ces trois menaces, UE, immigration, communautarisme, on a jeté l'Islam en pâture à l'opinion publique. Résoudre ces trois problèmes nous aurait de facto évité d'avoir à débattre de la burqa et autres broutilles. Surtout, c'eut été vraiment résoudre les problèmes de l'identité française. Se contenter de stigmatiser une religion et ses fidèles, ce n'est ni honnête, ni efficace pour la préservation de notre identité.
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#Posté le lundi 18 janvier 2010 18:51

"Mon Dieu, que vous êtes français!"


Le vote des Martiniquais et des Guyanais, qui ont rejeté massivement (à 80% et 70%) le statut d'autonomie qu'on leur proposait par référendum, est une très bonne nouvelle. Il est la preuve que nos compatriotes d'Outre-Mer aiment la France, qu'ils se sentent pleinement français, et qu'ils ne veulent pas de cette pseudo-indépendance que certains leur font miroiter.

Encore une fois, le peuple a donné une gifle à ses élites. Le séparatiste Elie Domota et son LKP, les politiciens locaux, les autonomistes symbolisés par Christiane Taubira, ont été massivement désavoués par le vote populaire. Ainsi d'ailleurs, que la gauche qui avait réclamé ce référendum, et que le gouvernement qui l'avait accepté. Comme en 2005, une décision du peuple contrariait les élites. Comme en 2005, ces dernières réagissent par un incroyable mépris envers le vote populaire. Christiane Taubira, les conseilleurs régionaux locaux, les journaux de gauche, ont parlé d'un vote motivé par la peur. Les Martiniquais, les Guyanais, auraient eu peur de perdre leurs acquis sociaux, en clair, auraient voté "non" pour l'argent. Quel mépris! Soit ces gens pensent ce qu'ils disent, et cela montre à quel point ils sont coupés du peuple; soit ils ne le pensent pas, et il s'agit d'une réaction mesquine de fureur, suite à leur échec.

Mais il faut maintenant se montrer responsable. Ces Français de Martinique et de Guyane ont choisi de clamer leur amour à la France, au grand damn de tous les politiciens et syndicalistes locaux. La France ne doit pas trahir cette confiance. Il est indéniable qu'il existe dans ces territoires d'Outre-Mer une situation sociale déplorable, et qu'il faut la résoudre au plus tôt. Malheureusement, ça fait longtemps que les gouvernements français n'accordent pas assez d'importance aux territoires d'Outre-Mer. Aujourd'hui, Martiniquais et Guyanais ont redit leur attachement à la France; ils sont prêts à remplir les devoirs que la patrie pourrait leur demander. En échange, elle doit leur donner les mêmes droits, et notamment le même système social, que les Français du continent. Sinon, la déception et l'injustice qu'ils en ressentiraient seraient sûrement récupérés par tous ces séparatistes locaux qui ont été désavoués aujourd'hui.

On peut donc se réjouir de ce vote, mais il faut maintenant agir. Si des peuples veulent l'autonomie et l'indépendance, qu'ils la prennent, et qu'on ne s'occupe plus d'eux. Mais ceux qui veulent rester Français, doivent en être récompensés. C'est en mettant fin aux injustices qu'ils subissent, qu'on se débarrassera de cette plaie que sont les autonomistes.
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#Posté le mardi 12 janvier 2010 18:43

Harry Roselmack n'a pas volé sa place à TF1: la preuve par le mouton.



Le pouvoir économique et politique a toujours su jouer sur la modernité et les causes sociétales de ses "idiots utiles" pour faire passer la pillule à ceux dont il profite. A la fin du siècle, le féminisme était la grande mode; c'est ainsi qu'on a fait venir, en vrac, Thatcher, Merkel, Cresson, qui ont été aussi impitoyables que leurs homologues masculins, mais saluées par l'ensemble des progressistes comme "femmes". Le capitalisme a bien saisi, également, que la nouvelle mode, c'était les minorités ethniques; d'où l'élection à la tète des USA, antre du capitalisme mondialisé, d'un métis. Ce qui a permis de voir une gauche se revendiquant comme anti-capitaliste devenir farouchement américanolâtre. Peu importe qu'Obama continue la politique de ses prédecesseurs, pour ces gens qui fonctionnent désormais selon un logiciel de lutte des races et non de lutte des classes. De même en France, ou la gauche, prisonnière de son logiciel anti-raciste, se met maintenant à soutenir Rama Yade quand bien même elle s'opposerait au gouvernement en le doublant sur sa droite.

TF1, toujours à la pointe de la modernité, a compris cela depuis longtemps. Privilégiant l'apparence au professionalisme, comme l'ont montré l'éviction de Florence Schaal et la nomination de Laurence Ferrari, aussi belle qu'incompétente, la chaîne a su jouer sur cette modernité avec son nouveau gadget, Harry Roselmack. Peu importe que ce journaliste, fort sympathique au demeurant, soit un partisan farouche de la discrimination positive, et ait joué la-dessus pour sa nomination. Il a permit de fidéliser un TF1 un public de naïfs qui, sans juger son professionalisme, ont fait de Roselmack leur présentateur préféré, puisqu'issu "de la diversité".

Mais, avec sa récente affaire de mouton vivant, trouvé dans le coffre de la voiture de son passager, et destiné à être prochainement égorgé pour l'Aïd, Harry Roselmack vient de montrer que les méthodes de TF1 ne changent pas. Sur la forme, tout d'abord, sa justiciation selon laquelle il ne faisait que son travail, ne tient pas. Un journaliste peut bien sûr enquêter sur des milieux ou la loi ne s'applique que partiellement. En revanche, il ne peut pas participer de manière aussi nette et décontractée à une violation de la loi. Lorsqu'un individu va chercher un mouton vivant pour l'égorger, le journaliste n'a pas à l'accompagner.

Mais surtout, les buts de cette manoeuvre me paraissent particulièrement malsains. On imagine d'ici le reportage, si Harry Roselmack avait pu le continuer jusqu'au bout: sûrement aurait-on eu droit, annoncé à l'avance pour attirer le grand public, à un maximum de sensationnel. Le barbu sauvage empoignant son poignard pour égorger l'animal, le sang giclant, les cris d'agonie du mouton, et Roselmack continuant, imperturbable, de filmer, se délectant à l'avance du reccord d'audience que ces images vont entrainer. Et puis en plus, à quelques mois des régionales, le coup du mouton égorgé à gros bouillons dans la baignoire par le sauvage musulman, ça arrangerait bien quelques amis de TF1. Roselmack affirme d'ailleurs lui-même que son but était de montrer que "certains font passer les lois de la République après leur religion". Il était d'ailleurs prévu de filmer aussi des chrétiens et des juifs (avec sûrement des clichés tout aussi ridicules).
Dénoncer le communautarisme, c'est bien. Mais on ne le fait pas en faisant du gore et du sensationnel. Les vrais problèmes posés par le communautarisme, c'est l'endogamie, l'allégeance à une nation étrangère, le refus de se mélanger. Mais evidemment, dénoncer ces problèmes, ça fait bien moins d'audience que d'offrir au public du sang et de la violence, basé sur des clichés aussi simplistes que le mouton dans la baignoire. Avec ces émissions à sensation, on ne combat pas contre le communautarisme, on renforce les haines entre les français de différentes confessions.


On peut simplement se demander pourquoi ceux qui ont été si prompts à crier à l'islamophobie lors de l'interdiction des minarets suisses (et ceux, alors que de nombreux musulmans eux-même n'approuvent pas ces édifices, considérant à juste titre qu'ils renforcent les séparations entre les citoyens), sont restés si silencieux sur l'affaire Roselmack. Il est vrai qu'il est toujours plus facile et moins risquer de taper sur le peuple, que sur un haut-représentant de TF1, à plus forte raison si la chaine en a fait son étendard de la "diversité".

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#Posté le mercredi 02 décembre 2009 09:30

Modifié le mercredi 02 décembre 2009 09:47

Algérie 1 - 0 France



Mercredi, ce n'est pas seulement une victoire de football que l'Algérie a remporté; c'est avant à un spectaculaire succès du nationalisme algérien que nous avons pu assister. Et, en contraste, les manifestations de patriotisme français se révélaient à la hauteur de la performance des bleus: quasi-nulles, discrètes, honteuses.
Mercredi, deux pays se sont qualifiés: l'Algérie et la France. En Algérie, on a fêté la victoire algérienne; rien de plus normal. Et en France, on a fêté... la victoire algérienne également.
C'est ainsi qu'on a vu défiler en plein Paris des milliers de jeunes, officiellement français, pour fêter la victoire de l'Algérie. La plupart d'entre eux ne sont pas retournés fêter la victoire (volée, il est vrai...) de la France quelques heures plus tard. La plupart n'était pas des casseurs. Mais juste des jeunes qui montraient ainsi leur allégeance à un pays qu'ils considèrent comme leur.
Beaucoup, à droite, mais aussi chez les républicains de gauche, se sont élevés contre ces "algériens de France", reprochant à ces jeunes leur comportement. Je crois que c'est une erreur. Si un tel spectacle est certes regrettable, la France en est la seule, l'unique responsable.
Car de ces faits, il n'y a qu'un constat à retenir: l'Algérie a mené depuis 40 ans une politique que la France a abandonné depuis le même laps de temps; toutes deux en reccueillent aujourd'hui les fruits. On ne peut que féliciter et admirer l'Algérie, et se dégouter de la France.


Il est assez frappant de regarder les pays d'origines des jeunes qui, régulièrement, leur font allégeance de cette manière, "rejettant" cette citoyenneté française. A part l'Algérie, on a aussi la Serbie, la Turquie, l'Arménie et certains pays de l'est. On voit régulièrement des personnes officiellement françaises sortir le drapeau de ces pays pour les soutenir. Or, que remarque-t-on à leur sujet? Qu'il s'agit à chaque fois de pays fortement nationalistes, et qui ont généralement cette ambition de peser sur le monde par leur "diaspora".
Et pour cela, eux, n'hésitent pas, à valoriser leur "identité nationale", à embellir leur histoire, etc.

Et face à cela? On a une France qui ne cesse de se présenter en coupable; coupable, en vrac, de la colonisation, des croisades, de l'esclavage, du totalitarisme, de l'affaire Dreyfus, des massacres de la 1ère guerre mondiale, de Pétain, de la shoah, du Rwanda, du génocide des indiens tant qu'on y est. Une France qui dénonce Richelieu comme un fourbe, Robespierre comme un taré sanguinaire, Napoléon comme un tyran, Ferry comme un raciste, Clémenceau comme un boucher et De Gaulle comme un dictateur. Une France qui ne laisse la parole qu'à ceux qui l'insultent, BHL qui la qualifie de fasciste, Philippe Val d'antisémite, Alain Minc de nation retardée, Cohn-Bendit de réactionnaire, Alain Duhamel de chauvine, Alexandre Adler de xénophobe, Nicolas Sarkozy d'arrogante.


Alors, lorsque, par un effet pervers de la double-nationalité, un jeune se trouve tiraillé entre la France, et un pays sûr de lui, de son histoire et de ses valeurs, comme l'Algérie, peut-on vraiment lui reprocher de choisir le deuxième? Malgré cela, certains de mes amis franco-algériens ont autant soutenu la France que l'Algérie, et je trouve déjà cela énorme. Parce que, quand un pays passe son temps à se décrier, se flageller, et dissoudre ses valeurs et son identité dans une vaste bouillie européïste, il ne doit s'attendre qu'au mépris de la part de ses citoyens. Au lieu, donc, de nous en prendre aux citoyens qui se revendiquent, régulièrement, comme algériens, turcs, serbes, russes, reconnaissons tout simplement que ces pays ont mis en place une politique nationaliste que nous n'avons plus le courage de mener depuis 40 ans.

L'Algérie mérite d'être félicitée. La France mérite d'être blâmée.



En complément, un petit article du "Vrai Débat", que je viens de découvrir, et qui approfondit un peu ce que je dis...
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#Posté le vendredi 20 novembre 2009 12:39

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